Cultissime anecdote...

Scène de la cuisine
Film de Georges Lautner (1963), dialogues de Michel Audiard.
 (cliquez sur le lien ci-dessus)

On ne présente plus ce film culte... Plusieurs générations connaissent désormais les savoureux dialogues de Michel Audiard et éprouvent une tendresse particulière pour les personnages truculents de cette oeuvre... Ce que l'on sait moins c'est que cette fameuse scène, dite "de la cuisine", a failli ne pas figurer dans la version finale du film... Le réalisateur nous l'explique :  "... on a beaucoup travaillé la construction, le "scène à scène", et puis on a évoqué cet épisode en rigolant beaucoup. Albert (Simonin, l'auteur du livre "Grisbi or not Grisbi", dont le film est l'adaptation) et Michel (Audiard) ont donc commencé à rédiger, mais ils ont oublié de l'inclure dans le scénario. Quand je m'en suis aperçu je me suis révolté : Et la scène ? - Vraiment, tu y tiens ? me disaient-ils. Tu parles que j'y tenais ! Ca me rappelait un peu les polars américains, comme Key Largo, avec cette scène de bar où l'un des personnages se prend à regretter le bon vieux temps de la Prohibition. C'était ça qui avait mijoté dans ma tête, des souvenirs de vieux truands... A ma demande ils ont donc rajouté la scène, mais c'est un travail collectif et j'en suis fier." -
Propos recueillis le  24 juin 1993  par Jean-François Doisne, auteur de l'ouvrage "Michel Audiard - Les grandes étapes du p'tit cycliste".


Merci Georges, Michel, Albert... Merci à vous tous... Lino Ventura, alias "Fernand Naudin", Bernard Blier, alias "Raoul Folfoni", Jean Lefebvre, alias "Paul Volfoni", Francis Blanche, alias "Maître Folace", Robert Dalban, alias "le majordome Jean"... et tous les autres "drôles de zèbres"... Où que vous soyez... Merci !
La génération "Tontons" reconnaissante !


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QUELQUES EXTRAITS DE LA FAMEUSE SCENE...
Touche pas au grisbi, salope !



On se risque sur le bizarre ?


Jo le trembleur








Sagesse africaine...


Ubuntu est une idéologie venant de l'Afrique sub-saharienne qui s'articule autour des relations et des obligations des Hommes les uns envers les autres. Le mot trouve son origine dans les langues bantoues de l'Afrique du Sud.

Il recouvre un concept très général qui, bien que n'ayant pas d'équivalent en français, est parfois traduit par : « HUMANITE AUX AUTRES ».

Le terme Ubuntu est souvent lié au proverbe « Umuntu ngumuntu ngabantu. » signifiant approximativement :

« Je suis ce que je suis parce que vous êtes ce que vous êtes » ou d'une manière plus littérale :  « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous... »

L'idée Ubuntu induit donc une incitation réciproque, un partage qui construit mutuellement les êtres et qui laisse donc à penser que « nous sommes faits de l'humanité des autres. »



Au Râ des tours...


 
 

Certains soirs, la nature, généreuse,
Se pare de ses plus beaux atours,
Et donnent de la splendeur, majestueuse,
Même aux paysages urbains, emplis de tours.

© 2013 - Ho
 


Un peu plus de bleu, d'orange, de soleil et de beauté :
Cliquez ici : Paul Eluard




 
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50 actrices en un siècle !





Mary Pickford, Lillian Gish, Gloria Swanson, Marlene Dietrich, Norma Shearer, Ruth Chatterton, Jean Harlow, Katharine Hepburn, Carole Lombard, Bette Davis, Greta Garbo, Barbara Stanwyck, Vivien Leigh, Greer Garson, Hedy Lamarr, Rita Hayworth, Gene Tierney, Olivia de Havilland, Ingrid Bergman, Joan Crawford, Ginger Rogers, Loretta Young, Deborah Kerr, Judy Garland, Anne Baxter, Lauren Bacall, Susan Hayward, Ava Gardner, Marilyn Monroe, Grace Kelly, Lana Turner, Elizabeth Taylor, Kim Novak, Audrey Hepburn, Dorothy Dandridge, Shirley MacLaine, Natalie Wood, Rita Moreno, Janet Leigh, Brigitte Bardot, Sophia Loren, Ann Margret, Julie Andrews, Raquel Welch, Tuesday Weld, Jane Fonda, Julie Christie, Faye Dunaway, Catherine Deneuve, Jacqueline Bisset, Candice Bergen, Isabella Rossellini, Diane Keaton, Goldie Hawn, Meryl Streep, Susan Sarandon, Jessica Lange, Michelle Pfeiffer, Sigourney Weaver, Kathleen Turner, Holly Hunter, Jodie Foster, Angela Bassett, Demi Moore, Sharon Stone, Meg Ryan, Julia Roberts, Salma Hayek, Sandra Bullock, Julianne Moore, Diane Lane, Nicole Kidman, Catherine Zeta-Jones, Angelina Jolie, Charlize Theron, Reese Witherspoon, Halle Berry
Parabole...


LE POTEAU

Zamba avait vraiment mauvais caractère. Il était conscient que cela indisposait Mamadou, Djemba et Djoudjou, ses trois meilleurs amis, ainsi que tout le reste de la tribu.

Un jour qu’il consultait le sorcier, celui-ci lui remit un sachet de clous et lui indiqua que, chaque fois qu'il perdrait patience et se disputerait avec quelqu'un, il devrait en planter un dans le poteau qui se dressait au milieu de l’enclos du troupeau.

La première semaine Zamba planta trente-neuf clous sur le poteau, se faisant renverser par le troupeau à dix reprises et blesser par des coups de cornes à trois reprises.

Les semaines suivantes il fit des efforts et le nombre de clous plantés dans le poteau diminua jour après jour : il avait découvert qu’il était plus facile de se contrôler que de planter des clous au milieu de l’enclos.

Finalement, arriva un jour où Zamba ne planta aucun clou sur le poteau. Il alla trouver le sorcier et lui fit part de ce résultat. Ce dernier lui demanda alors d'enlever un clou dans le poteau pour chaque jour où il n'aurait pas perdu patience...

Les jours passèrent et finalement Zamba put dire au sorcier qu'il avait enlevé tous les clous du poteau. Chose remarquable, du fait qu’il était beaucoup plus calme qu’avant, les bêtes s’étaient habituées à lui et, en allant arracher les clous, il n’avait été bousculé dans l’enclos qu’à une reprise, sans jamais être blessé.

Le sorcier conduisit alors Zamba devant le poteau et lui dit : "Zamba, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous qu'il y a dans le poteau. Il ne sera jamais plus comme avant ! Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de méchant, tu lui laisses une marque comme celle-ci... Tu peux planter un pieu dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours une cicatrice. Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure restera."

Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique…

Zamba fut très affecté et se jura de ne plus jamais avoir à planter ou à arracher de clous.


(Retranscription et arrangement d'un texte africain - auteur inconnu).


BONNE ANNEE...

Et oui, c'est la traditionnelle période... Celle où l'on débite de façon rituelle ces deux mots convenus... à la chaîne, comme un boucher de supermarché débite du boudin dans un labo une veille de réveillon ! Peu m'importe de savoir d'où vient cet incontournable exercice imposé (je ne parle plus du boudin, là !). Nul besoin. Mais ils sont partout ces deux mots : à la télé, dans les magazines, sur internet, sur les paquets de Corn-flakes, les autobus, les devantures de magasins, les illuminations (nucléaires) publiques...

" B.o.n.n.e....A.n.n.é.e " ! En fait, j'admets le conformisme de cette formule, alors que je viens de faire comme une large majorité d'entre-nous : pour la Saint Sylvestre, j'ai réveillonné, fait la fête, vêtu de mes fringues les plus belles, bien que trop serrées !

Alors oui, à partir de 00h00, le 1er de l'an, j'ai prononcé cette fameuse formule... plein de fois ! Il y avait là des amis, des connaissances et quelques personnes que je n'avais jamais vues quelques dizaines de minutes auparavant... On s'est fait la bise, comme si on était tous de vieux potes, dans les cris, les trompettes, les cotillons et la liesse, le ventre gavé de petits fours, de salades multicolores, de morceaux de bêtes mortes et de breuvages-à-consommer-avec modération-sauf-ce-jour-là...

Dans ces moments-là, personne ne s'interroge trop sur cet énorme privilège que représente ce rituel : par exemple, en bons occidentaux décadents, nous ne pensons surtout pas aux millions d'êtres humains pour lesquels une simple boîte de petits pois représente un concept abstrait, un pur fantasme ! Pourquoi ? Tout simplement parce que nous sommes formatés ainsi : ce jour-là on oublie tout, encore plus qu'à l'accoutumée, pour ne tendre que vers un seul objectif : consommer (cons sommés ?), manger, boire, se défouler... Le monde continuera à tourner, tant bien que mal, mais le soir du réveillon, alourdi par le foie gras, le champ' et le parfait au chocolat, nos fringues un peu moins bien repassées qu'en début de soirée, nous nous sommes tous jetés dans les bras les uns les autres... En partie afin d'occulter le fait qu'on enterrait l'année précédente, et avec elle nos loupés, nos bleus à l'âme, la crise et tout et tout...

En fait, ce n'est pas si facile à encaisser un réveillon de jour de l'an (et je ne parle pas que d'un point de vue hépatique ou stomacal) : oui, c'est aussi une dure épreuve morale, le moment où l'on sait, où l'on sent, plus ou moins consciemment, qu'on vient de prendre un tour au compteur. Que le temps, inexorablement, grignote notre capital de life, comme les radars routiers nos points de permis...

On a presque tous les mêmes problématiques, quand l'on tend l'oreille : la nouvelle année va-t-elle être meilleure ou pire ? Guerres, attentats, carnages scolaires... ou pas ? Marchés financiers ? Catastrophes naturelles ? Johnny Hallyday va-t-il survivre à Jean-Paul Belmondo ? Ma boîte va-t-elle licencier ou non ? Où vais-je partir en vacances cet été ? Est-ce que le fiston va plus cartonner en maths qu'en SVT ?

Et puis, passés ces instants entrecroisés de libations et de bilans, les jours se remettent à défiler, la routine se réinstalle dans notre quotidien, afin d'alimenter en souvenirs et en expériences nos cerveaux dociles, lesquels referont le bilan dans un an, inlassablement, enfin on l'espère... Ca nous démontrera à nouveau que durant douze mois on a peut-être évolué, vieilli, mûri... et qu'on fait partie des survivants !

Alors, en attendant, on se remotive, on se booste. On se dit, en êtres civilisés, modernes et normaux que nous sommes, que l'on va attaquer en ce début d'année un nouveau "premier jour du reste de notre vie", mais qu'on va le faire intelligemment : en corrigeant certaines choses perfectibles, pour évoluer dans le bon sens, moins souffrir, paraître aux yeux des autres, qu'on les aime ou non... Du coup pour les en convaincre, plus que nous-mêmes, on prend des résolutions qui, si elles étaient réellement tenues, seraient de véritables secousses sismiques dans nos vies. Imaginez comment ce serait affreux, chiant, si nous tenions tous nos résolutions de début d'année... Plus de tabac, du sport à outrance, plus de picole, une rigueur à toute épreuve, à la maison, au boulot. Argh !!! Une vraie vie de merde, aseptisée et triste !!!

Heureusement, ça ne dure que quelques heures, quelques jours, ces idées de révolution, à l'instar de la teuf du réveillon, où l'on aime tout le monde, où il n'y a plus d'ennuis, où l'on ne dit pas du mal des uns et des autres, où l'on se montre notre dernier Smartphone sans se jalouser, où l'on se fait péter la panse sans nous inquiéter de notre taux de cholestérol...

Oui, en fait, c'est ça : un seul jour à tenir, à être heureux, insouciant ! C'est moins difficile que si c'était le contraire... S'il fallait passer 364 jours à être ivre de bonheur, bienveillants avec tout le monde, si l'on pouvait manger, boire, fumer, baiser, faire n'importe quoi... sauf le premier jour de l'année... on ne tiendrait pas, forcément ! Alors ce rituel du jour de l'an est une sorte de carnaval, durant lequel l'on exorcise nos démons, l'on se défoule, s'illusionne de bonheur, pour ne pas se rappeler qu'il y a ensuite 364 jours à en chier ! Alors, comme dit Benoît Poelvoorde : BONNE ANNEE, MON CUL !

Bon, je ne veux quand même pas vous gâcher vos derniers souvenirs de fiesta, alors je vous souhaite juste de ne pas avoir trop de choses à digérer ou à refouler à la prochaine Saint Sylvestre ! Et... ANNEE NORMALE à tous !

HO









Le dernier pas...


 
 
Neil Armstrong, le premier homme à avoir posé le pied (le gauche) sur la surface lunaire le 21 juillet 1969, a effectué son dernier pas, le 25 août 2012, soit 43 ans après cet évènement... Il venait d'avoir 82 ans.
 
On garde tous en mémoire sa célèbre phrase : "That's one small step for a man, one giant leap for mankind". ("C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité").
 
Bon voyage dans les étoiles, Monsieur !

CHEVAL BLANC



Lorsque nous avions entre 8 et 10 ans, avec ma sœur, nous jouions, au domicile familial, au jeu de CHEVAL BLANC...

Cela consistait, le soir après le coucher, au signal de ralliement "CHEVAL BLANC" (sorte de mot de passe dont l'origine exacte m'échappe), à démarrer à pas feutrés de nos lits respectifs pour aller atteindre un point X, le plus éloigné possible de nos chambres et le plus près possible de la chambre de nos parents, lesquels regardaient en principe la télévision depuis leur lit "formule 1" repliable (si, si, ça existe !), lequel faisait aussi bibliothèque, armoire, étagères et rangement de plein de choses qui ne servaient pas souvent : jumelles, albums photos, films super 8, etc.

Je ne vous cache pas que le but principal était d'aller mater la télé, dont nous étions bien évidemment privés toutes les veilles de jours de classe. Pour cela, nous avions trouvé une technique : le reflet dans la porte vitrée du salon ! Ladite porte n'était qu'à quelques mètres du téléviseur et il nous suffisait de l'orienter discrètement pour pouvoir nous délecter, les yeux brillants et la peur au ventre, de ces images volées...

Mais bon, avant d'en arriver à ces brefs moments d'indicibles extases, il fallait progresser dans "le couloir de la mort"... Nous prenions néanmoins un vif plaisir à braver l'interdit parental et à être plus intrépide l'un que l'autre. Instinctivement, afin de mettre de l'enjeu dans cette épreuve et créer l'émulation, nous avions convenu de nous rendre compte mutuellement de nos performances : le jeu interdit virait ainsi chaque soir à l'Aventure ! Donc, à chaque "sortie" nous devions annoncer à l'autre jusqu'où l'on comptait aller puis, au retour, jusqu'où nous étions effectivement allés : "3ème placard", "porte de la salle de bain", "porte du petit placard dans le hall", "porte du salon".

Je crois, de mémoire, être allé (une fois où je ne m'étais pas contenté du simple "reflet dans la porte de salon"), jusqu'au rideau séparant le séjour de la chambre des parents, sans me faire gauler, quasiment en apnée, de peur que ma respiration ne me trahisse : un authentique exploit, car en avançant au ralenti sur la moquette grise, tel un varan guettant sa proie, j'avais dû me faire de sacrés biscottos et apprendre à dominer ma peur !!!

En fait, la grosse subtilité dans cette épreuve c'était qu'on devait y aller l'un après l'autre, dans un ordre prédéfini (du genre : "moi j'y vais d'abord, sinon j'te tire les cheveux")... donc je commençais... Et c'est là où résidait toute la difficulté de ce jeu, que dis-je de ce Sport, tant cela exigeait concentration, équilibre, maîtrise de soi et agilité : car pendant que le premier concurrent... concourait, l'autre, dans le noir quasi-complet, embusqué en spectateur-voyeur derrière un des montants de son pas de porte de chambre, revêtu d'un pyjama grotesque car moulant (de préférence à motifs rayés multicolores ou en gros velours orange et vert, ou parfois les deux), l'autre donc, luttait de toutes ses forces pour réfréner un fou rire grandissant, qui ne manquerait pas d'attirer l'attention et donc les foudres de Papa... ce qui arrivait de toute façon 9 fois sur 10 ... inéluctablement !!!

Alors, bien sûr, celui "en piste" tentait bien de faire taire le second par des "chuttt, ferme-là ... tu vas nous faire chopper", ou bien alors, gagné par son fou rire, tentait, en mettant ses deux mains quasiment dans sa bouche, d'étouffer des spasmes terribles... et se mettait aussi à rigoler en faisant des bruits rigolos, encore plus fort (et là il y avait retraite précipitée, car soit le second avait balancé un coussin ou un oreiller dans le couloir (argh, le traître !), soit on entendait les pas de Papa qui résonnaient sur la moquette grise (le fait qu'elle soit grise n'influait pas sur la résonance) ... alors là on avait les cheveux qui se hérissaient, les (quelques) poils du dos qui devenaient durs, avec de méchants picotements de peur et on allait "s'enrouler comme des cloportes" dans nos pieux recouverts de couvre-lits côtelés, bleu ou rose, priant pour être épargné et que ce soit l'autre qui dérouille en premier... et là c'était terrible car quand papa arrivait jusqu'aux chambres c'était bien souvent après qu'il ait émis plusieurs avertissements sonores du genre "c'est fini là-bas" (grosse voix) ... en fait on savait qu'il ne bougeait pas tout de suite car quand on est bien au chaud dans son lit "Formule 1", à regarder avec "Maman" un polar des années 60 ou une émission de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier, c'est pas facile de s'extraire... donc y'avait une certaine tolérance, une marge d'erreur pour nous, mais comme souvent on n'arrêtait pas après les premières injonctions verbales, ça finissait fatalement par du poil arraché... donc papa arrivait, tel la bête du Gévaudan, les yeux injectés de sang, le souffle court (le couloir était long et l'éjection du lit "Formule 1" faisait en plus monter la pression, tout prof de sport qu'il était)... et là (souvent) il commençait par ma chambre (normal : l'aîné est toujours le prem's), avec une action ainsi décomposée :

1/ arrachage d'une main de l'ensemble couvre-lit+drap...

2/ de l'autre main "chopage" du blaireau en dessous...

3/ retournage du blaireau (hurlant)...

4/ chauffage à vitesse supersonique des fesses du blaireau (couinant) à l'aide de la main libre (celle-ci ayant entre temps lâché les draps)...

5/ reprise de l'action à partir du 1/ mais dans la seconde chambre, avec cette fois dans le second rôle une musaraigne (stridente)...

En fait, il valait mieux y passer tout de suite car quand on passait en second c'était pire, because on entendait l'agonie du premier en sachant qu'après c'était notre tour et... c'était encore plus horrible ! A tel point que parfois, pendant "l'extermination" du premier, on allait se planquer ailleurs : recoin de meuble, placard de chambre ou trou de souris quelconque... vaine tactique qui nous desservait plutôt qu'autre chose, car les quelques secondes supplémentaires que notre paternel mettait ensuite à nous trouver, renforçaient sa détermination... détermination qu'on mesurait d'ailleurs très bien sur la cadence, sensiblement accélérée dans ces cas-là, du "chauffage de fesses" !

En fait, je crois qu'avant ce débarquement punitif, l'instinct de conservation aidant, on aurait pu se déguiser en lustre, ou en taie d'oreiller, ou se glisser derrière le papier peint, tellement on avait le trouillomètre à zéro lors des charges épiques de ce "Papa-garou" !!!

De toute façon, ça ne nous calmait que quelques jours, puis nous recommencions...

L'Aventure du CHEVAL BLANC s'est ainsi poursuivie longtemps... J'ignore combien de fessées cela nous a coûté, car j'ai oublié les sensations de ces "chauffages de fesses" (quoique !), afin de ne conserver que le souvenir de ces moments d'espièglerie !








Que du bonheur !

Il y a quelques temps, alors que je parcourais le superbe blog de Cali Rezo, artiste et graphiste parisienne, je fus enchanté par cette idée...

Donc, voilà, j'ai créé mon affichette et nous sommes partis, quelques amis et moi, dans les rues de La Rochelle (Charente Maritime) pour une action génératrice de lien, de contact, d'humanité...

Distribuer du bonheur en procure également à soi-même ! Les gens avaient la banane et on a tous apprécié !

Essayez donc !





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Libres !




Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs des orages
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté


"Liberté" (extraits)
Poésie et vérité, 1942  
 
 
 


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Le fabulateur, l'impertinent et le lion.

D'où il appert que Jean de La Fontaine, Pierre Desproges et... le lion furent tous trois de mauvais élèves, mais que seul le dernier n'a jamais vécu dans le Limousin (ça se saurait !)... et les deux premiers le lui firent d'ailleurs payer !!!






Le Lion et le Rat

Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
De cette vérité deux Fables feront foi,
Tant la chose en preuves abonde.
Entre les pattes d'un Lion
Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie.
Le Roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu'un aurait-il jamais cru
Qu'un Lion d'un Rat eût affaire ?
Cependant il advint qu'au sortir des forêts
Ce Lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.

(1621-1695)






"Le lion est un gros con lâche et couard. (…) La plupart du temps, le lion ne chasse pas lui-même. Il n’a pas que ça à faire. Il dort. Il laisse à sa femelle le soin de chasser à sa place, ou bien il se planque derrière elle pour ne pas prendre un mauvais coup de patte de gnou dans ses nobles couilles royales."

(1939 - 1988)



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Hé dites, Ho !

Octobre 2011

De l'utilité des sites pour âmes en peine...



Que devons-nous penser, amis lecteurs aux yeux scrutateurs et à la comprenette plus ou moins affûtée, oui, que devons nous penser de cette floraison libidineuse de sites arachnéens, honteusement étalés sur la toile (im)pitoyable, où s'englue la plupart de vos esprits atrophiés, qui la tiennent présentement pour le Monde pour de vrai ?!

Que devons-nous penser, chers petits êtres serviles, notamment quand vos sens, perturbés par d'irrésistibles sécrétions hormonales, vous incitent à vous connecter sur d'improbables ghettos de rencontres, à vous atteler au sein dodu et complaisant de ces camps festifs pour célibataires en mal de contacts papillaires joueurs, de lait nourricier jouissif et de faux amours jouisseurs ?!

Et pourtant, amis, humbles résidus d'une société déboussolée, serait-il possible que ces zones d'espoir et de fusion de corps et d'esprits en quête d'humanité soient finalement qualifiables de ces quelques mots, définitivement ancrés dans les habitudes consommatrices, elles-mêmes insidieusement instillées par quelque consortium agro-alimentaire hypnotiseur : RECONNU D'UTILITE PUBLIQUE ?!

Oui, en vertu de cette étiquette justificatrice, laquelle, appliquée à n'importe quel service ou produit usuel, permet de le rendre aussitôt insoupçonnable et incontournable, telles certaines fontaines savoyardes distillatrices d'eaux pures, de nitrates sympathiques et d'urines infinitésimales et bovines des alpages vertueux, oui... malgré cet éventuel label et de par leur prétendue haute teneur en humanité potentielle, de par leur propension supposée à générer, sinon des sentiments profonds, du moins des effleurements superficiels, doit-on, ou non, qualifier lesdits sites pour célibataires de bienfaits de l'humanité ?!

Je vous le demande... chères créatures assoiffées de chairs offertes, de bavassements intimes, d'amitiés illusoires et de loisirs obsolètes pour dimanches pluvieux : faut-il plébisciter les sites de rencontre, glorifier les sites de loisirs et porter aux nues les clameurs étourdies de vos âmes torturées, dont les échos diffusent à la cantonade virtuelle vos évidentes pulsions inassouvies ?!

Là est la question... à laquelle je ne répondrai bien sûr point, vous laissant toute liberté de réagir à ce sujet de futile espoir, ainsi que votre entier libre-arbitre, fût-il illusoire !

Votre dévoué Ho !




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Koidneuf ?


Le bateau coule (presque) normalement ! Car on l'aide un peu...

Cliquez sur l'image pour agrandir


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Hé dites, Ho !

Septembre 2011

Particules & décadence !



Pour plusieurs motifs valables, que je n'ai aucune intention de vous détailler ici, j'ai malheureusement été contraint de passer plus de temps devant les news ces dernières semaines, action dont je m'étais quasiment sevré depuis plusieurs mois (voir mes éditos précédents)...

Conséquences : un brusque apport d'infos accablantes, un afflux d'horreurs, un raz de marée médiatico-toxique, à l'origine de ma récente période de procrastination, laquelle vous a privés de l'édito d'août...

A cette occasion, j'ai surtout repris le Monde en pleine face... J'ai été extirpé de la doucereuse torpeur dans laquelle je m'étais réfugié... Aïe, ça fait mal ! Oui, quelle souffrance de s'apercevoir qu'en l'espace de quelques poignées de semaines, les affaires terrestres n'ont pas franchement évolué vers le mieux !

Guerres, affrontements, attentats, conflits, catastrophes, faillites, inflation, répressions, révolutions, récessions, crise économique majeure, acquis sociaux en voie de désintégration, hausse des cotisations, des prix, du pessimisme ambiant, campagne présidentielle ridicule sur fond d'affaires navrantes et de règlements de compte pitoyables, décadence générale, tiraillements, etc. Tout fout le camp !!!

Tiens, même l'univers est remis en question ! Une bande de savants fous n'a pas trouvé mieux, dans ce contexte plus que morose, de nous sortir la trouvaille qui va peut-être révolutionner notre environnement et les fondements de nos connaissances en matière de physique... Accrochez-vous au faisceau, j'enlève l'échelle (planétaire) :

"Des physiciens ont fait une découverte inattendue et totalement révolutionnaire. Ils affirment avoir mesuré des particules à une vitesse dépassant celle de la lumière, normalement considérée comme une limite infranchissable dans la théorie d'Einstein...".

Bon, pour résumer, nos joyeux drilles se sont apparemment allègrement bombardés, entre Suisse et Italie (730 km à travers la croûte terrestre !) à coups de canons à particules élémentaires de matière. Ils ont alors constaté que des particules arrivaient plus vite que prévu et donc circulaient à une vitesse de 300.006 km/s au lieu des 300.000 km/s habituels. Vous me direz, l'écart n'est pas très grand... Oui, mais il "est" ! C'est là le problème...

Tout fout le camp, je vous dis ! En plus de notre trou de la sécurité sociale, nous n'avions pas besoin d'un trou dans la sécurité sidérale... Je m'explique : ces résultats sidéraux et sidérants pourraient suggérer que "des particules ont trouvé un raccourci dans une autre dimension et donc qu'il existerait dans l'univers davantage que les quatre dimensions connues (soit les trois dimensions dans l'espace auxquelles s'ajoute celle du temps)... Il se peut aussi que la vitesse de la lumière ne soit pas la vitesse limite", supposent également nos braves scientifiques, tout en soulignant que "le record battu par le neutrino (la particule vedette) ne signifierait pas forcément qu'Einstein s'est trompé...". Ouaip, mais de là à le penser...

Tout fout le camp, je vous répète !

D'ailleurs, moi aussi...

Au mois prochain, enfin si la planète résiste à ce big-bang ambiant !


(Source des citations et de la photo 1 : maxisciences.com)



"Oups, m'a trompu... Pffffffff !!!"

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4 leçons de vie...



  • Attention
Durant mon deuxième mois au collège, notre professeur nous a donné une petit test surprise. J'étais un élève consciencieux et j'ai répondu aisément à toutes les questions jusqu'à ce que je lise la dernière question :

- Quel est le prénom de la femme de ménage de l'école ?

Il s'agissait certainement d'une blague. Je l'avais rencontrée plusieurs fois. Elle était grande, cheveux foncés et dans la cinquantaine, mais comment aurais-je pu savoir son nom ? J'ai remis ma copie en laissant la dernière question sans réponse. Juste avant la fin du cours, un élève a demandé si la dernière question comptait pour la note.

- Absolument, a répondu le professeur. Durant votre vie, vous allez rencontrer beaucoup de gens. Ils sont tous importants. Ils méritent tous votre attention et vos soins, même s'il s'agit simplement d'adresser un sourire ou un bonjour.

Je n'ai jamais oublié cette leçon. J'ai aussi appris que la femme de ménage s'appelait Dorothée.



  • Dévouement
Année 1965. Un soir, vers 23h30, une femme âgée de race noire se tient le long d'une autoroute de l'Alabama, tentant de se protéger de la pluie battante. Son auto est tombée en panne et elle a désespérément besoin d'un transport. Détrempée, elle décide de demander de l'aide auprès de la prochaine voiture qui passe. Un jeune homme blanc s'arrête, situation très peu courante dans ces années, troublées par les conflits raciaux. Le jeune homme l'amène en sécurité, l'aide à contacter un dépanneur pour sa voiture et lui trouve un taxi.

Elle a l'air très pressée, mais prend le temps de noter son adresse et le remercie.

Sept jours plus tard, on vient cogner à la porte du jeune homme. A sa grande surprise, on lui livre une télévision couleur grand format. Un petit mot y est attaché :

"Merci beaucoup de m'avoir porté secours sur l'autoroute l'autre jour. La pluie avait transpercé non seulement mes vêtements mais aussi mon esprit. Puis vous êtes arrivé. Grâce à vous, j'ai pu me rendre au chevet de mon mari mourant juste avant qu'il ne rende l'âme. Dieu vous bénisse pour m'avoir aidé et pour votre dévouement pour les autres. Bien à vous, Mme Nat King Cole."

[Nota : Nat King Cole était un pianiste de jazz très célèbre, décédé le 15 février 1965]





  • Geste
Un petit garçon de 10 ans entre dans un café-restaurant et s'assoit à une table. Une serveuse s'approche...

- Madame, c'est combien pour un sundae de crème glacée ? demande-t-il.

- 50 cents, répond la serveuse.

Le petit garçon sort la main de sa poche et se met à examiner la monnaie qu'elle contient.

- Euh, combien pour une simple boule de glace ? demande-t-il.

A ce moment il y a des gens qui attendent pour une table et la serveuse commence à perdre patience.

-35 cents, répond-elle sèchement.

- Je vais prendre une boule chocolat, dit-il.

La serveuse lui apporte sa crème glacée, dépose l'addition sur la table et s'en retourne. Le garçon déguste sa crème glacée, paie à la caisse puis s'en va.

Quand la serveuse revient, elle a la larme à l'oeil en nettoyant la table : bien placés à côté du plat vide, il y a 15 cents. Le petit garçon ne pouvait pas prendre le sundae parce qu'il devait lui rester suffisamment de monnaie pour laisser un pourboire...




  • Sacrifice
Il y a plusieurs années, quand je travaillais comme bénévole dans un hôpital, j'ai connu une petite fille qui s'appelait Lize. Elle souffrait d'une sérieuse maladie rare. Le seul espoir qu'elle s'en remette semblait être qu'elle reçoive une transfusion sanguine de son petit frère de 5 ans, qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et avait développé les anticorps requis pour la combattre.

Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui demanda s'il serait prêt à donner son sang à sa soeur. Je l'ai vu hésiter un instant avant de prendre une grande respiration et répondre :

- Oui je vais le faire, si c'est pour la sauver !

Au cours de la transfusion, il était étendu dans un lit au côté de sa soeur et il a souri, comme nous tous, quand il a vu sa soeur reprendre des couleurs. Puis il a pâli et son sourire s'est fané. Il a levé les yeux vers le médecin et lui a demandé d'une voix tremblante :

- Est-ce que je vais commencer à mourir tout de suite ?

Etant jeune, le petit garçon avait mal compris le médecin ; il croyait qu'il devait donner à sa soeur tout son sang pour la sauver.



(Auteurs anonymes)



Dilemme...

"Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
(Saint Augustin)


Egypte - Au dessus du désert.


Il y a cependant un revers à la médaille : l'empreinte écologique ! Plus on voyage, plus on pollue *... Cruel dilemme !


Egypte - Au dessus de la Mer Rouge.


Ou alors, il faudrait procéder comme les anciens : tout à la rame, à la force humaine...


Karnak - Temple d'Amon - Sanctuaire Barque Sacrée.



* Trajet aérien aller et retour Nantes (France) - Hurghada (Egypte) = 7582 km.
   Consommation par passager = 295 kg de carburant.
   Emission de CO2 par passager = 920 kg.
   Empreinte écologique (Warming effect) : l'équivalent de 2750 kg de CO2 
   par passager (tient compte d'autres critères : déplacements 
   connexes, autres matières polluantes générées par le trajet...).



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Hé dites, Ho !

Août 2011

Procrastination..



En août je suis adepte de la procrastination...
Pour l'édito, je n'ai pas trouvé la motivation !



Procrastination : nom féminin. Étymologie : du latin procrastinatio, de pro (« en avant ») et crastinus (« de demain »), dérivé de cras (« demain »). /pʁɔ.kʁas.ti.na.sjɔ̃/

1. (Psychologie) Penchant à différer, tendance à remettre au lendemain ou à plus tard.
La procrastination est un terme qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le "retardataire chronique", appelé procrastinateur, n’arrive pas à se "mettre au travail", surtout lorsque ça ne lui procure pas de gratification immédiate.

2. Action de reporter, de remettre à plus tard ce qui pourrait être fait le moment même.
La procrastination, c’est le fait de toujours repousser au lendemain des choses importantes, de toujours trouver mieux à faire que les dossiers urgents ou les activités pour lesquelles on s’était engagé. Peut devenir un véritable handicap dans la vie professionnelle et personnelle.







Inspiration...



Jan Vermeer - Peintre - 17ème siècle


Swen Duttmann - Photographe - 21ème siècle


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Hé dites, Ho !

Juillet 2011

"Faites national... ou pas !"

La Rochelle a été envahie, Francofolies obligent ! On doit jouer des coudes sur les quais, les passerelles, dans les rues et les pubs...

Le concert du 14 juillet à la grande scène fut grandiose !!! Et tant pis pour les mauvais esprits et les grincheux ayant pris ombrage, en ce jour de fête nationale, d'une programmation exclusivement constituée de groupes français chantant dans la langue de Shakespeare !

La musique et, plus généralement, l'art et la culture sont universels. Les émotions et le plaisir n'ont pas de frontières...

Tel ne semblent pas penser nos politiciens nationaux : bien que réfractaire à toute velléité téléphage et à tout gavage intensif d'actualité angoissante ou soporifique, je n'ai pu m'empêcher de tendre une oreille intéressée lorsque j'ai capté la proposition d'Eva Joly, la plus scandinave de nos présidentiables, qui a émis l'idée de supprimer les défilés militaires du 14 juillet... J'ai ensuite tendu l'autre oreille quand la réponse de notre premier ministre, le plus français de nos anti-scandinaves, y est parvenue... Et je dois dire que cet "échange" de "points de vue" m'a laissé sans voix (comme eux bientôt ?!).

Entre les interrogations musicalo-linguistiques des uns et le règlement de compte à "toqués-chorale" des autres, je me dis que notre 14 juillet est donc bel et bien un jour de polémique...

A ma gauche, ceux qui veulent bouter les anglais hors de la scène musicale, à ma droite ceux qui veulent mettre les tanks à la ferraille, opposés à ceux désireux de rejeter les vikings à la mer ! Chacun y va de sa tentative de putsch, mini-révolutionnaires en herbe, qui râlent, se déchirent, veulent dominer, avoir raison...

Vous savez quoi ? Cela ne m'inspire que dégoût et mépris... Le 14 juillet est une institution, la commémoration d'un moment où le peuple aurait, dit-on, repris sa liberté... Paraîtrait même que ce jour-là est symbolique d'un "passage à un monde nouveau"... Etrange, j'ai pourtant l'impression qu'on s'est un peu fait avoir sur ce coup-là, non ?

Tiens, moi ça me donne des élans non pas patriotiques, tout ce ramdam, mais plutôt humanistes...

A tous les aigris et les contestataires, les xénophobes et misanthropes de tout poil, les individualistes et autres arrivistes, regardez bien les images ci-dessous et tentez de vous rappeler que les symboles ne sont pas uniquement faits pour servir d'ornements, ou être simplement évoqués, mais qu'ils doivent aussi et surtout être respectés tout comme, à travers eux, les êtres humains qu'ils représentent, fussent-ils musiciens, politiciens, français, européens ou autres...






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