6'28"...

Six minutes et vingt huit secondes...   La durée d'un coït humain ?   Le record du monde d'apnée ? Le temps que met un escargot pour traverser une route ? Rien de tout cela !
C'est le temps que dure la célèbre poursuite dans les rues de San Francisco dans le film "Bullit", avec Steve Mac Queen, entre le moment où "les méchants" démarrent (à bord d'une Dodge Charger RT de 1968) et où Frank Bullit, "le gentil", stoppe son véhicule à la fin (une Ford Mustang Fastback de 1967)... Alors, oui, il y a des choses plus graves, plus écologiques, plus nécessaires, plus intéressantes, plus philosophiques qu'un bête instant de fiction. Mais c'est ainsi... moi j'aime cette scène ! Testostérone oblige... Typiquement masculin ! M'en fous, j'assume ! C'est un grand morceau du cinéma. Passons outre le sentiment d'acrasie... Vivons ce pur moment d'hédonisme matérialiste... devant les circonvolutions métaphysiques des pneumatiques d'une Ford Mustang, face à la dialectique de deux bolides s'entrechoquant sur l'autoroute, ou confrontés à l'ataraxie du héros, rétrogradant flegmatiquement devant une giclée de plombs...





















Ho vous souhaite une bonne introspection !


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Subtil reptile...

Toi, t'es super rigolo,
Avec ton corps d'Haribo...
Ton allure sympa,
Et ton cri d'Margouillat...
Tu me manques, mon ami...
Et avec toi la Calédonie !

Le margouillat (Hemidactylus frenatus, ou margouillat domestique), ou "tarente" : Petit lézard absolument inoffensif, de la famille des Gekkonines. Sa particularité vient du fait qu'il apparaît et vit là où s'installent les hommes. Animal nocturne, il sort quand les lampes s'allument et en profite pour traquer les moustiques et insectes attirés par la lumière. Dans la journée, il se cache derrière les tableaux et les meubles. En effet, sa peau rosée, presque transparente, lui interdit toute exposition solaire. Ce look lui donne d'ailleurs de faux airs de « bonbon Haribo », en un peu moins fluo... Véritable sportif, le margouillat pique des sprints sur les murs et plafonds, tête en bas. C'est un vrai comique, dont on ne se lasse pas de suivre les évolutions. Ces acrobaties sont possibles grâce à des lamelles de type ventouse, présentes sous ses quatre pattes... Super macho, le margouillat défend bruyamment son territoire, par un petit cri caractéristique, inimitable... Il n'accepte aucun autre mâle sur son domaine, mais accueille volontiers toutes les femelles partantes pour une course poursuite...
Animal attachant, il a ainsi gagné une super côte de popularité, aussi bien auprès des autochtones que des touristes et visiteurs du «Caillou». Il est censé porter bonheur...




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Avec le temps...

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souv'nirs ça t'as une de ces gueules
A la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n'aime plus



500 ans de portraits de femmes...

Difficile de se passer d'internet, lorsqu'on y trouve ce genre de pépite !



La peinture vient de l'endroit où les mots ne peuvent plus s'exprimer [Gao Xingjian]



(Photo de la rubrique "Voyages")
"Departure of the winged ship"
(Photo de la rubrique "Humour" )
"Le musicien"
Huile sur toile de Yue Minjun, 100 x 80 cm
(collection privée, New-York, 2003)

YUE MINJUN
Photographie : Christoph Fein - 2008

Yue Minjun est né en 1962, dans la province de Heilongjiang en Chine. Artiste contemporain chinois vivant à Beijing, en Chine, la plupart de ses toiles le dépeignent en diverses mises en scène, figé dans un rictus hilarant. Bien que classé dans le mouvement chinois réalisme cynique, Yue refuse ce label tout en "ne se sentant pas concerné par ce que les gens disent de lui".


Yue Minjun est diplômé de l'Hebei Normal University en Chine. Teinté d'humour, son art puise abondamment dans les chefs-d' oeuvre de la peinture européenne, de Velazquez à Goya, pour mettre en scène l'anxiété contemporaine et exprimer la violence de notre société. A mi-chemin entre la caricature, l'esthétique pop et l'illustration, ses images grotesques font la part belle aux couleurs acides comme aux figures riantes. Yue Minjun est présenté dans le monde entier notamment dans le cadre de la 5e Biennale de Shanghai, du musée d'Art de Berne, du Denver Art Museum aux Etats-Unis, du musée Beelden aan Zee aux Pays-Bas ou de l'Indonesia National Gallery de Jakarta. Vendue en 2007 pour près de six millions de dollars, sa peinture à l'huile "Execution" est l'oeuvre la plus chère de l'histoire de l'art contemporain chinois.

DEVINETTE...

Bizarre cette carte postale, reçue récemment d’Afrique du Sud... Qui en est l’expéditeur ? Que veut-il ? Pas compris...

Transcription du message inscrit au verso de la carte :
" Hello Ho ! Great your blog ! You’re typically Ubuntu ! Go on... Continue ! Friendly thoughts" …et c’est signé: "N.R.M."

Bon, allez, si vous n'avez vraiment aucune idée à ce sujet : cliquez ICI puis ICI...

C'EST MES YEUX OU QUOI ?!*

Petites expériences insolites, à tenter un jour de disette culturelle, d'oisiveté forcée ou tout simplement pour vous occuper au cours d'un morne dimanche de pluie !


Méfions-nous des apparences... Hallucinations, phénomènes optiques, trompe-l'oeil, mirages, illusions... Le quotidien est bien souvent parsemé de fausses pistes. Une preuve ? Cette photo, prise sur la plage l'été dernier. Selon que vous regardiez la voûte plantaire ou bien le talon, vous percevrez cette empreinte de pas tantôt en relief (convexité), tantôt en creux (concavité)... Si, si : essayez !

Un autre exemple ? Fixez une lumière pendant quelques secondes, puis fermez brusquement les yeux : l'image de celle-ci vous apparaîtra alors en négatif un infime instant (véridique). Démonstration :
  
Un peu facile, j'en conviens... : "le Christ est lumière !"
Sacré Jésus !

Ceci dit, faites le test avec l'ampoule (allumée) de votre lustre et vous constaterez que l'expérience fonctionne...


Persévérant et curieux de nature, j'ai également essayé en fixant Marcel, mon voisin, mais ça n'a pas marché : sans doute parce que j'avais confondu "lustre" avec "rustre"... et oublié que le malheureux n'est pas vraiment une "lumière" !


Sacré Marcel !

* J'crois qu'ça doit être vos yeux, répondit le contrôleur SNCF à Jean-Claude DUSSE, s'étant trompé de gare...
(Hommage aux "Bronzés font du ski", Acte 1 - Scène 1) !




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"Déserteur" depuis 51 ans...


Boris Vian aurait eu 90 ans aujourd'hui...

...si, le 23 juin 1959, à l'âge de 39 ans, il n'avait donné un sens nouveau à l'une de ses fameuses citations !

(Une sortie, c'est une entrée que l'on prend dans l'autre sens)
Boris Vian